Le chemin du lézard d’Asteasu
Promenez-vous sur le territoire d’un best-seller
Le chemin du Lézard nous emmène dans l’univers littéraire du célèbre écrivain Bernardo Atxaga, qui s’est inspiré des paysages d’Asteasu pour plusieurs de ses œuvres. C’est un voyage qui allie fiction et réalité, et qui valorise notre langue : le Euskera.
Asteasu et Obaba
Obaba est un lieu indéterminé où se trouvent les récits les plus connus de l’auteur, tels que Sugeak txoriari begiratzen dionean (Quand le serpent regarde l’oiseau, 1989), Bi letter (Deux lettres, 1990) et, Obabakoak, œuvre traduite en 26 langues.
Bernardo Atxaga
C’est le pseudonyme artistique de José Irazu Garmendia, né à Asteasu en 1951. Au début des années quatre-vingt, il consacre son travail exclusivement à la littérature. Il a reçu à de nombreuses prix, entre autres distinctions, le Prix National des Lettres Espagnoles en 2019.
Deux kilomètres à travers Asteasu
C’est un itinéraire court de deux kilomètres qui peut être fait librement. En plus des panneaux d’information qui rassemblent les histoires de Bernardo Atxaga, vous pouvez écouter les explications enregistrées de l’auteur lui-même, auxquelles on accède via des codes QR qui apparaissent sur divers panneaux.
Le point de départ
Vous trouverez le début dans le quartier supérieur d’Asteasu, « Elizmendi », à côté de l’école Pello Errota. De là, ce seront les petits lézards bleus peints au sol qui guideront vos pas.
Dans les mots de l'auteur
« Quand il s’est agi de créer Obaba, je suis parti de la géographie physique d’Asteasu. Ce que vous pouvez voir depuis le cimetière du village, c’est Obaba. »
Le bertsolarisme et sa fonction sociale
Au début de la promenade, Bernardo Atxaga réfléchit sur le phénomène des improvisateurs populaires, les bertsolaris. Atxaga fait référence à son rôle dans la société traditionnelle : il explique en quoi consiste la « censure créative » et conclut que son travail s’est concentré sur la satire et la censure morale.
L’importance du basque
Atxaga fait référence aux illustres personnages qui ont vécu dans le presbytère, Erretotxe et aux trésors artistiques conservés par l’église d’Asteasu: des fonts baptismaux du XIVe siècle et une sculpture du XVIe siècle signée par Juan de Anchieta.
Elizmendi, l´emplacement centrale
C’est l´endroit centrale d’Obaba. Sur les marches de l’église, l’épisode du lézard se produit. Sur le chemin de la partie basse du village, vous continuerez à découvrir des références à l’univers d’Obaba: le manoir de l’oncle de Montevideo, le chien enragé du ferme « Ilobate », la route d’Andazarrate, la ferme « Portale »…
Une fontaine magique
La route mène à une fontaine, endroit idéal pour s’asseoir pour se reposer et discuter. C’est précisément ce que Bernardo Atxaga a fait avec ses amis artistes : le chanteur Mikel Laboa, les peintres José Luis Zumeta et Ricardo Toja… À proximité, se trouve Ibargai, l’un des plus anciens fermes d’Asteasu.